La propriété publique des services publics vitaux offre l'opportunité de construire une nouvelle génération de services publics locaux de qualité qui soient innovants, participatifs, responsables, démocratiques et qui fonctionnent pour les travailleurs.euses, les citoyen.ne.s et leurs communautés. De plus, lorsque les services sont publics et incluent des formes de gouvernance démocratique et une participation significative des travailleurs.euses, ils ont le potentiel pour fournir un espace unique pour lancer de nouvelles pratiques de gestion progressives qui ne reposent pas nécessairement ou uniquement sur les mêmes indicateurs de performance que ceux utilisés par les services publics en gestion privée (par exemple, le retour sur investissement, la productivité, la rentabilité, le temps de travail, etc. ). Ils peuvent introduire de nouveaux indicateurs de performance qualitatifs et quantitatifs (par exemple, l'impact social et environnemental, la qualité du service et la sensibilisation, le réinvestissement des revenus dans le service, la participation des travailleurs.euses et des citoyen.ne.s, la réduction des redevances, etc.) tout en garantissant la viabilité du service à long terme, un emploi décent et un service de qualité avec un accès équitable. L'ISP appelle cette vision des services publics locaux dont nous avons besoin "Services publics 2.0".