Le 18 juin, des dirigeants de trois syndicats nigérians ont participé à une formation organisée par l'ISP avec le soutien de Union to Union (U2U) et de l'affilié suédois ASSR. L'atelier a fourni aux syndicalistes des outils pour se mobiliser en faveur des populations vulnérables. Les participants ont étudié le pouvoir collectif des travailleurs, les stratégies d'organisation des femmes dans les situations de crise et le rôle vital des travailleurs de la santé de première ligne dans les situations d'urgence. L'accent a été mis sur la Charte des droits des personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays, qui prévoit des protections pour les travailleurs déplacés et les communautés d'accueil. La formation a appris aux participants comment les syndicats peuvent lutter pour des services publics de qualité, en particulier pour les soins de santé dans les zones où les personnes sont déplacées ou dans les communautés qui servent d'accueil aux victimes du déplacement.

Les syndicats participants comprennent des dirigeants du Trade Union of Nigeria (TUC), de l'Amalgamated Union of Public Corporations, Civil Service Technical and Recreational Services Employees (AUPCTRE), du Medical and Health Workers' Union of Nigeria (MHWUN) et du Non Academic Staff Union (NASU).

Le 19 juin, l'équipe a tenu une réunion de plaidoyer avec le chef de service de l'État de Yobe. Les discussions ont porté sur la dignité des travailleurs, en particulier les travailleurs de la santé au service des communautés locales et d'accueil, qui sont en grande partie des ASC. Il s'est engagé à toujours ouvrir ses portes aux travailleurs lorsqu'ils frappent à la porte pour négocier leurs salaires et leurs conditions de travail. Il s'est également réjoui que l'État de Yobe soit le premier État du Nigéria à avoir intégré la politique nationale relative aux personnes déplacées à l'intérieur du pays.

nous remercions votre organisation d'avoir fourni ces médicaments prénataux. Je vais également en bénéficier car je suis enceinte. Je vous remercie.

À l'occasion de la Journée mondiale des réfugiés, les syndicats ont effectué des visites de solidarité à la communauté de Dikumari. Les camps officiels de personnes déplacées ayant été fermés par le gouvernement, les familles déplacées dépendent désormais des communautés d'accueil pour leur survie. L'équipe s'est rendue au centre de soins de santé primaires de Dikumari, où elle a livré des médicaments essentiels et des vaccins pour renforcer les capacités de l'établissement. Elle a également distribué des denrées alimentaires aux femmes enceintes et aux enfants, dont les besoins sont souvent négligés en période de crise.

En réponse à ces dons, Halima Adamu, responsable de la clinique, a déclaré : " Nous remercions votre organisation d'avoir fourni ces médicaments prénatals. Je vais également en bénéficier car je suis enceinte. Je vous remercie donc.

Plus tard dans la journée, les syndicats ont organisé un dialogue radiophonique en direct sur Yobe Broadcasting Corporation (YBC), au cours duquel des survivants de l'insurrection et ceux qui les ont hébergés ont partagé des histoires poignantes de perte et de résilience. L'un des auditeurs s'est fait l'écho de ces propos : "Nous devons continuer à nous soutenir les uns les autres et à faire preuve de solidarité dans les moments difficiles. L'émission a amplifié le thème de la journée de solidarité avec les réfugiés tout en mettant en lumière l'engagement des syndicats en faveur de la justice.

En combinant la formation au plaidoyer et l'aide directe aux communautés, les syndicats construisent des réseaux durables pour protéger les travailleurs déplacés et renforcer les communautés d'accueil. La prochaine phase verra les dirigeants formés reproduire ces efforts dans d'autres États touchés par le conflit, en garantissant l'accès aux soins de santé et un travail digne pour tous. Comme le dit un membre du MHWUN : "Notre pouvoir s'accroît lorsque nous nous tenons aux côtés de ceux qui n'ont pas de pouvoir.