Deux semaines après la signature du protocole d’accord de négociations entre le gouvernement, le patronat et le mouvement syndical, le 2ème Secrétaire Général Adjoint de la CNTG (Confédération Nationale des Travailleurs/euses de la Guinée) Chargé des Relations Intérieures, le Camarade Mamadou Mansaré a fait une conférence de presse afin d’informer des résultats des négociations et notamment:

• D’une augmentation de la valeur du point d’indice de 50% en trois phases : 10% à compter du 1er octobre 2012, 15% à compte du 1er janvier 2013 et 25% avant fin 2013.
• De la mise en application effective des statuts particuliers des personnels de l’Education et de la Santé à compter du 1er janvier 2013 conformément aux accords Tripartites de 2006 et 2007
• Et pour la première fois en République de Guinée, de la création d’une Caisse Nationale de Prévoyance Sociale des Agents de l’Etat (CNPSAE) placé sous la tutelle du Ministère en charge de la Fonction Publique; de la création d’une assurance maladie obligatoire (AMAO) ou encore Garantie Assurance Santé et de la création d’une couverture médicale contributive pour tous/tes les retraité(e)s de Guinée à hauteur de 2% des pensions de retraite; de la réglementation de la sous-traitance et de l’instauration du Salaire Minimum Interprofessionnel (SMIG) mensuel à 440.000 GNF.

Malheureusement, les travailleurs/euses accueillent timidement la nouvelle car disent-ils, «nous avons eues tant de promesses que nous n’avons jamais vues se réaliser et pour le moment nous disons seulement Wait and see ! ».

Les affiliés ISP de la Guinée sont représentés dans toutes les structures de la Confédération Nationale des Travailleurs/euses de la Guinée. Le Camarade Mamadou Mansaré est Secrétaire Générale Adjoint dès la Fédération des Travailleurs des Mines et Carrières de la Guinée, une organisation de base de la fédération des Syndicats du Secteur Public de la Guinée, affiliée à l’ISP. C’est à cause de la situation des travailleurs/euses de ce domaine (Mines et Carrières) que la Guinée a retenu le projet-pilote sur la sous-traitance afin d’améliorer les conditions de travail et de vie des ceux-ci. Le projet pilote a permis d’attirer l’attention de l’autorité sur cette forme d’esclavage qui ne dit pas son nom.