Un point de départ pour la justice au Guatemala

A l'occasion d'une rencontre avec une délégation internationale de haut niveau composée de dirigeants syndicaux, le Président guatémaltèque s'est engagé à exprimer publiquement la nécessité de respecter et de protéger la vie des syndicalistes, ainsi que de reconnaître le rôle crucial des travailleurs/euses des services publics dans la mise en place d'une société démocratique.

Le Président Otto Pérez Molina a déploré « qu'aujourd'hui, notre pays soit le plus dangereux au monde pour les syndicalistes ».

Rosa Pavanelli, responsable de l'Internationale des Services Publics, la fédération syndicale internationale à l'origine de cette mission, a expliqué au Président et à ses ministres du Travail, de la Santé et de l'Intérieur que « la défense des droits de nos membres guatémaltèques constitue notre priorité absolue et le restera jusqu'à ce que la situation des syndicalistes et des travailleurs/euses s'améliore dans le pays. Il faut agir davantage. Personne n'a jamais été condamné pour l'un des 58 assassinats de dirigeants syndicaux survenus ces dernières années. »

« Nous devons mettre en lumière l'absence totale de l'Etat de droit, impliquant que, dans une relation de force, le/la travailleur/euse se retrouve à chaque fois perdant(e) », a déclaré Mme Pavanelli. « En n’apportant ni protection ni soutien à ses citoyen(ne)s, l'Etat se rend dès lors complice des crimes perpétrés chaque jour. Le déni de justice est un crime contre l'humanité. » 

Pour en savoir plus téléchargez le communiqué de presse (PDF)

 

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La présentation de PSI au président du Guatemala:  Español - Anglais

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