Le bilan des décès parmi le personnel soignant dus à la pandémie s'élève à au moins 17 000. Cela signifie que plus d'un travailleur/euse de la santé meurt toutes les 30 minutes. Les travailleurs/euses de tous les autres secteurs ont également été touché-e-s à des degrés divers.

Toutes les 12 secondes, il y a un décès lié au travail quelque part dans le monde

Des millions de travailleurs/euses continuent de mourir en raison du manque de sécurité adéquate sur le lieu de travail. Toutes les 12 secondes, il y a un décès lié au travail quelque part dans le monde. Beaucoup d'autres souffrent de maladies chroniques ou aiguës. Le stress et l'épuisement professionnel contribuent également de manière significative à miner la santé mentale des travailleurs/euses surchargé-e-s de travail et souvent sous-payé-e-s.

Cette situation inquiétante doit cesser. Malgré l'inclusion officielle de la sécurité et de la santé au travail en tant qu'aspect essentiel du concept de travail décent, il ne s'agit pas encore d'un droit fondamental au travail (DFT) de l'Organisation internationale du travail (OIT).

La reconnaissance par l'OIT de la sécurité au travail comme un principe et droit fondamental au travail (PDFT) essentiel conduirait à son inclusion, au même titre que la liberté d'association, le droit à la négociation collective et les conventions contre le travail des enfants et le travail forcé, en tant que composantes des Principes et droits fondamentaux au travail (PDFT). En nous souvenant des morts, nous nous battrons pour obtenir cette reconnaissance aujourd'hui, et jusqu'à la victoire.