Semir Said, Coordinateur de la syndicalisation de l'ISP en Afrique, a présenté les quatre panélistes invité.e.s pour le lancement avec un message clair : lorsque nous nous battons, nous gagnons.

Harriet Soubor, du Syndicat des travailleurs.euses des services de santé du Ghana, a insisté sur la nécessité d'élargir les efforts de syndicalisation : "Nous devons organiser les femmes et les hôpitaux privés pour renforcer notre pouvoir.

Solly Malema, d'Afrique du Sud, du Syndicat national des services publics et des travailleurs associés, s'est félicité des avancées récentes tout en insistant sur la nécessité d'aller plus loin : "Bien que des progrès aient été accomplis, nous continuons à exiger que tous les agents de santé communautaire soient reconnu.e.s et intégré.e.s, quelles que soient leurs qualifications.

Mercy Nabwire du syndicat des médecins, pharmaciens et dentistes du Kenya a partagé les leçons tirées de la grève nationale de 56 jours : "Nous devons forger des alliances, établir des partenariats et apprendre de celles et ceux qui ont réussi.

Tumaini Nyamuhokya du Congrès des syndicats de Tanzanie a montré comment l'organisation stratégique donne des résultats : le renforcement de la densité syndicale et la négociation constructive ont permis d'obtenir une augmentation salariale de 35% cette année, prouvant que l'unité et l'engagement stratégique conduisent à un véritable changement.

Le Vice-Président exécutif du SEIU International, Joseph Bryant, qui a ouvert le panel, a rappelé aux délégué.e.s que "la syndicalisation doit être notre principal objectif et non une réflexion après coup". Les travailleurs.euses syndiqué.e.s des services publics, a-t-il souligné, sont essentiel.le.s à l'essor de sociétés entières.