La proposition, lancée par l'Espagne et le Brésil lors de la conférence des Nations unies sur le financement du développement à Séville, marque une étape historique dans la lutte contre l'inégalité extrême des richesses qui menace à la fois les services publics et la démocratie elle-même.

L'initiative vise à garantir un système fiscal mondial progressif et efficace dans le but de réduire les inégalités sociales. Elle s'appuie directement sur des années de campagnes syndicales en faveur de la justice fiscale qui ont déjà permis de remporter des victoires significatives, notamment l'impôt minimum mondial sur les sociétés de l'OCDE, les initiatives australiennes de déclaration publique pays par pays et les négociations en cours sur les conventions fiscales de l'ONU.

L'ISP a participé à la Conférence de Séville pour plaider en faveur d'un développement mené par les pouvoirs publics, financé par une fiscalité plus équitable, par des services publics de qualité et par des mesures gouvernementales visant à lutter contre la crise climatique.

Les syndicats affiliés de l'ISP ont joué un rôle déterminant en incitant les gouvernements à prendre des mesures en faveur de la justice fiscale.

Au Brésil, où l'inégalité extrême est un problème persistant, les responsables syndicaux.ales considèrent ce développement comme une avancée significative.