Les ouragans ETA et IOTA

Les ouragans dévastateurs ETA et IOTA - qui ont frappé des pays d'Amérique centrale, la Colombie, les Caraïbes et les États-Unis - sont liés à des événements climatiques et météorologiques extrêmes qui deviennent plus fréquents et plus intenses, à mesure que la température augmente en raison de l'émission incontrôlée de gaz à effet de serre.

Lors de la réunion du Conseil exécutif 155 de l'ISP, qui s'est tenue les 18 et 19 novembre 2020, il a été convenu d'envoyer la déclaration de solidarité suivante aux affiliés des pays d'Amérique centrale, de la Colombie, des Caraïbes et des Etats-Unis en raison de la catastrophe naturelle causée par le passage des ouragans ETA et IOTA dans ces pays.

Conscients que les conditions climatiques actuelles et le réchauffement de la planète au cours des dernières décennies provoquent des variations de température qui se traduisent par des zones d'ouragans de plus en plus fréquentes et agressives sur la planète,

Que les ouragans dévastateurs ETA et IOTA sont liés à des événements climatiques et météorologiques extrêmes qui deviennent plus fréquents et plus intenses, à mesure que la température augmente en raison de l'émission incontrôlée de gaz à effet de serre,

Préoccupé par le fait que l'accord de Paris sur le changement climatique de 2015, qui exige que le réchauffement final soit maintenu "bien en dessous" de 2°C, est loin d'être respecté, et encore moins maintenu à une augmentation de 1,5°C,

Nous exigeons des gouvernements et de la gouvernance mondiale une politique plus efficace contre la crise climatique et le réchauffement de la planète, dont la responsabilité incombe en grande partie aux multinationales et au capital mondial dont le courant idéologique s'oppose à l’explication du réchauffement de la planète comme étant causé par les méga activités industrielles incontrôlées,

C'est pourquoi nous sommes solidaires des pays touchés par ces récents phénomènes atmosphériques qui ont causé des dizaines de morts et l'évacuation et le déplacement de milliers de personnes, dont les habitations et les petites zones agricoles ont été complètement détruites,

En même temps, nous exprimons notre plus grande reconnaissance à tous les travailleurs/euses du secteur public qui, selon les différents scénarios, ont été en première ligne lors de ces catastrophes naturelles.