Les affiliés suédois de l'ISP se mobilisent contre la loi controversée sur le signalement des migrant.e.s.

Les travailleurs.euses du service public suédois sont descendu.e.s dans les rues de Stockholm le 23 octobre pour protester contre une proposition de loi qui les obligerait à dénoncer les migrants sans papiers aux autorités judiciaires. Infirmières, soignant.e.s, enseignant.e.s et universitaires se sont uni.e.s autour d'un message commun : "Nous ne sommes pas la police des frontières ! "

La proposition controversée découle de l'accord Tidö, un pacte de coopération conclu en 2022 entre les partis politiques conservateurs et d'extrême droite en Suède. Cet accord vise à limiter les droits des demandeurs.euses d'asile et des personnes sans-papiers, y compris leur accès aux services publics tels que les soins médicaux et les soins à la personne.

En vertu de la mesure proposée, les travailleurs.euses du service public aux niveaux national, municipal et local seraient tenu.e.s de signaler les personnes sans-papiers à la police et à l'Agence suédoise des Migrations dès qu'ils.elles sont contacté.e.s. Cette politique s'est heurtée à une forte opposition de la part des affiliés suédois de l'ISP, d'autres syndicats et d'alliés de la société civile.

Les critiques affirment que cette politique viole les droits humains, les obligations du droit international et les codes éthiques des professionnel.le.s des soins à la personne. Des inquiétudes ont été exprimées quant à son impact négatif potentiel sur la santé publique, la sécurité humaine et la cohésion sociale.

L'ISP et la FSESP s'engagent fermement à défendre les droits humains et la dignité de tous les migrant.e.s, quel que soit leur statut. Nous continuons à plaider en faveur de l'accès à des services publics de qualité pour tous.tes.