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Congrès du GWOPA Le travail décent est essentiel pour garantir le droit humain à l'eau potable et à l'assainissement.
Une délégation de l'ISP comprenant des représentant.e.s de la FNV a participé au 6ème Congrès de l'Alliance mondiale des partenariats des opérateurs de l'eau (GWOPA) qui s'est tenu à Bonn du 27 au 30 octobre. L'ISP a joué un rôle clé dans la création de la GWOPA en 2009, et a été activement impliquée depuis le début. L'ISP et la FNV représentent les travailleurs.euses et les syndicats au sein du Comité directeur de la GWOPA.
David Boys
Daria Cibrario
Une délégation de l'ISP comprenant des représentant.e.s du syndicat néerlandais FNV a participé au 6ème Congrès de l'Alliance mondiale des partenariats des opérateurs de l'eau (GWOPA) organisé par UN Habitat à Bonn, en Allemagne, du 27 au 30 octobre 2025. L'ISP et la FNV représentent les travailleurs.euses au sein du Comité directeur international de la GWOPA.
GWOPA existe en grande partie parce que l'ISP et le réseau mondial pour la justice dans le domaine de l'eau se sont opposés avec succès en 2006 à la tentative du gouvernement français de faire de la privatisation de l'eau la politique officielle des Nations Unies. Le Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, a reconnu l'argument selon lequel les milliers de services publics de l'eau dans le monde ont besoin d'un système leur permettant de s'aider mutuellement à s'améliorer. Kofi Annan a mandaté UN Habitat pour mettre en place ce système.
Aujourd'hui, l'équipe du GWOPA a organisé des centaines de partenariats entre services publics, dans le cadre desquels le personnel des services reçoit une formation et un soutien pour relever les défis auxquels il est confronté. De manière surprenante, de nombreux services publics qui proposent des formations déclarent que leur personnel revient, lui aussi, avec de nouvelles connaissances et plus motivé. Cependant, nous avons besoin de milliers de partenariats de ce type, car l'objectif de développement durable n°6 (ODD 6) relatif à l'accès universel à l'eau et à l'assainissement est loin d'être atteint.
Un problème persistant est que les grandes banques internationales de développement (par exemple la Banque mondiale, la Banque asiatique de développement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, etc.) ont, jusqu'à présent, largement ignoré GWOPA et n'ont fourni aucun financement pour ces partenariats à but non lucratif. Cela pourrait être en train de changer, car elles se rendent peut-être compte que leurs prêts et subventions à forte intensité de capital ne donnent pas les résultats escomptés et que la formation et le soutien entre pairs pourraient être la clé manquante de leurs projets.
Les banques internationales de développement étaient présentes au 6e congrès du GWOPA, certaines avec leurs sociétés de conseil. Leur approche consiste à développer des "projets bancables" dans lesquels le marché peut investir. Si l'on fait abstraction de leurs préjugés commerciaux, cela signifie qu'il faut veiller à ce que le personnel des services publics obtienne davantage d'outils et de compétences pour mieux accomplir son travail, notamment pour planifier, construire et entretenir les projets à forte intensité de capital tels que l'extension des canalisations, la construction de stations de traitement de l'eau et des eaux usées, etc.
Si les banques internationales de développement envisagent sérieusement de travailler avec GWOPA, les représentant.e.s des travailleurs.euses et de la société civile siégeant au conseil d'administration de GWOPA devront faire preuve d'une grande vigilance pour protéger et préserver la nature publique, la propriété et la gestion de ces services publics. La campagne de privatisation actuelle ne se concentre plus sur les grands opérateurs privés français de l'eau, Suez et Véolia : elle cherche plutôt à obtenir l'implication financière et managériale des grands gestionnaires d'actifs et des sociétés de capital-investissement, tels que Blackstone, actuellement présents dans le secteur de l'eau au Brésil.
Dans le cadre du 6ème Congrès du GWOPA, les représentant.e.s syndicaux.ales ont organisé un panel intitulé"La participation des travailleurs.euses renforce les services publics de l'eau à la base", avec des contributions de la société de distribution d'eau et de traitement des eaux usées de Hambourg, de l'Association espagnole des opérateurs publics de distribution d'eau et d'assainissement (AEOPAS), du PSIRU de l'Université de Greenwich et d'un activiste communautaire de Lagos.
Le responsable de l'ISP pour les travailleurs.euses de l'assainissement en Asie du Sud a fait part des conditions de travail des travailleurs.euses informel.le.s de l'assainissement au Népal, au Bangladesh, au Pakistan et en Inde, qui fournissent ce service vital à la communauté et aux compagnies locales d'eau et d'assainissement par l'intermédiaire d'entreprises sous-traitantes (payées par les municipalités) qui n'ont aucune considération pour leur dignité en tant qu'êtres humains et en tant que travailleurs.euses.
L'ISP les représente - avec le soutien du syndicat néerlandais FNV Overheid - afin de garantir le respect de leurs droits fondamentaux en tant qu'êtres humains et travailleurs.euses. Pour en savoir plus, regardez le documentaire de l'ISP "Dangerous Gutters"). La réalisation du droit humain à l'eau potable et à l'assainissement (ODD 6) nécessite simultanément le maintien d'un travail décent pour tous.tes (ODD 8) pour les travailleurs.euses du secteur de l'eau et de l'assainissement dans le monde entier.
La participation des travailleurs.euses renforce les services de distribution de l'eau à la base
Une délégation de l'ISP comprenant des représentant.e.s de la FNV a participé au 6ème Congrès de la Global Water Operators' Partnerships Alliance (GWOPA) à Bonn, du 27 au 30 octobre 2025. L'ISP a joué un rôle clé dans la création de la GWOPA en 2009, et s'y est activement impliquée depuis le début. L'ISP et la FNV représentent les travailleurs.euses et les syndicats au sein du Comité directeur de la GWOPA.
L'événement a rassemblé près de 550 participant.e.s issu.e.s des services publics, des gouvernements, des partenaires du développement et de la société civile de plus de 70 pays. L'objectif du Congrès du GWOPA est de montrer comment la coopération entre pairs renforce les services publics de l'eau, responsabilise les professionnels de l'eau, enrichit et élargit les solutions pratiques pour progresser vers l'accès universel à l'eau et à l'assainissement.
Dans le cadre du congrès, le 29 octobre, des représentant.e.s syndicaux.ales ont souligné le rôle fondamental des travailleurs.euses du secteur de l'eau et de l'assainissement lors d'une table rondeintitulée "Worker Participation Strengthens Water Utilities at the Roots"(La participation des travailleurs.euses renforce les services publics de l'eau à la base), qui a rassemblé des contributions du PSIRU de l'Université de Greenwich, de Hamburg Water, de l'Association espagnole des opérateurs publics d'approvisionnement en eau et d'assainissement (AEOPAS) et de Help Initiative for Social Justice and Humanitarian Development (Nigéria).

La session a démontré l'importance cruciale pour les sociétés d'eau et les partenariats d'opérateurs de l'eau (WOP ) - le modus operandi du GWOPA - d'être fondés sur la participation des travailleurs.euses et d'impliquer de manière significative les travailleurs.euses de l'eau et de l'assainissement et leurs syndicats afin de garantir la qualité du service, l'accès équitable et la durabilité de la fourniture du service et du partenariat.
La session était animée par Jerry van den Berge, FNV et Université de Wageningen, Pays-Bas, représentant des travailleurs.euses au sein du Conseil d'administration du GWOPA.
Au cours de la discussion, Buddha Singh Kepchhaki, Représentant de l'ISP pour les travailleurs.euses de l'assainissement en Asie du Sud, a parlé des conditions de travail dans lesquelles les travailleurs.euses informel.le.s de l'assainissement au Népal, au Bangladesh, au Pakistan et en Inde fournissent ce service vital à la communauté et aux services d'eau locaux. Ces travailleurs.euses sont embauché.e.s par des sociétés d'externalisation qui, bien que payées par les municipalités, ont largement ignoré leur dignité en tant qu'êtres humains et en tant que travailleurs.euses. L'ISP les organise en syndicats - avec le soutien de son syndicat affilié néerlandais, FNV Overheid - afin de garantir le respect de leurs droits fondamentaux en tant qu'êtres humains et travailleurs.euses.
Le documentaire de l'ISP "Dangerous Gutters" a été projeté au cours de la session, apportant la preuve de conditions de travail inacceptables dans lesquelles un travailleur de l'assainissement du Bangladesh fournit des services d'assainissement à la communauté, tout en étant stigmatisé et exploité. Ces travailleurs.euses assurent la propreté des villes d'Asie du Sud-Est, mais leur contribution n'est pas reconnue par les citoyen.ne.s et les autorités, et ils/elles sont considérés comme des parias. Les métiers de l'assainissement sont des métiers dits "3D" (difficiles, sales et dangereux) et sont exposés à de graves risques en matière de sécurité et de santé au travail (SST). Ces personnes et leurs familles souffrent de l'insécurité des revenus en raison de l'informalité, ce qui perpétue le cycle du déficit de travail décent et de la pauvreté.
Video
Stand in solidarity with South Asia's sanitation workers in their fight for safety and dignity at work.
Dangerous Gutters: South Asia's Despised Sanitation Workers
"L'Objectif de Développement Durable n°8 (ODD 8) relatif au travail décent doit être atteint pour ces travailleurs.euses, tout comme nous cherchons à atteindre l'ODD 6 relatif à l'accès universel à l'eau potable et à l'assainissement. Les deux doivent aller de pair. L'ODD 8 doit être respecté pour les travailleurs.euses de l'assainissement, y compris la liberté d'association et la négociation collective. Ce n'est que lorsque nous pourrons réaliser conjointement l'ODD 8 et l'ODD 6 que nous pourrons réaliser l'ODD 11 "Villes durables"", a déclaré M. Kepchhaki.
"L'assainissement et l'eau étant des services de base essentiels, il convient d'investir de manière adéquate non seulement dans les infrastructures publiques d'eau et d'assainissement, mais aussi dans les salaires et les conditions de travail des travailleurs.euses, la santé et la sécurité au travail, les compétences et la formation. Les gouvernements et les opérateurs du secteur de l'eau sont responsables des services et des travailleurs.euses. Les syndicats et les opérateurs du secteur de l'eau peuvent être des partenaires. Les négociations avec leurs syndicats sont essentielles".
Claudia Wendland, Spécialiste de l'eau et de l'assainissement à Hamburg Wasser, en Allemagne, a déclaré que le chiffre clé pour Hamburg Wasser était de 2 200, soit le nombre de ses employé.e.s. L'opérateur public de distribution d'eau de Hambourg participe au système dual allemand de formation professionnelle, où les apprenti.e.s reçoivent un salaire décent et où la plupart d'entre eux/elles restent dans l'entreprise, et où le personnel des différents services publics allemands se forme et s'entraide. Hamburg Wasser participe également à des WOP en Tanzanie, en Afrique du Sud, en Jordanie et en Ukraine, en formant les travailleurs.euses, en les aidant à comprendre le cycle complet de traitement de l'eau, en réduisant l'utilisation des produits chimiques tout en optimisant la qualité de l'eau. Ses WOPs incluent des équipes de toutes les professions, de tous les niveaux de compétences et de toutes les générations.
"Les travailleurs.euses jouent un rôle essentiel dans ce processus et leur formation et leur implication sont absolument indispensables pour assurer des services d'eau et d'assainissement de grande qualité", a déclaré Wendland. "L'expérience de Hamburg Wasser à travers les WOPs prouve que les jeunes travailleurs.euses... peuvent accroître leur satisfaction professionnelle en renforçant la coopération internationale entre les opérateurs du secteur de l'eau, tout en ramenant chez eux de bonnes pratiques qui profitent à Hamburg Wasser. Les résultats ont été vraiment importants, en termes d'engagement des travailleurs.euses et d'évolution de carrière, de développement de nouvelles bonnes pratiques et d'enrichissement mutuel, et de création d'un véritable travail d'équipe entre les différentes opérations des opérateurs du secteur de l'eau dans le monde entier".
Antonio Ramirez, Chargé de projet pour l'Association espagnole des opérateurs publics d'approvisionnement en eau et d'assainissement (AEOPAS), Espagne, (en ligne) a expliqué que l'AEOPAS a conclu un certain nombre d'accords de coopération avec des opérateurs d'eau d'Amérique latine et développe des manuels de formation et des outils numériques tels que des applications mobiles qui peuvent fonctionner hors ligne pour aider les petits opérateurs d'eau à gérer le cycle de l'eau et à surveiller les différentes usines d'eau qu'ils supervisent. Ces outils peuvent s'avérer particulièrement utiles pour les chefs d'exploitation dans les zones rurales, car ils supervisent souvent de nombreuses installations différentes avec un personnel limité. Pourtant, ils ont souvent de grandes responsabilités.
"Les petits et moyens opérateurs de l'eau sont souvent incapables de participer à la coopération internationale car ils disposent de moins de ressources, de moins de temps et de moins de personnel, contrairement à ceux des zones urbaines. Ils doivent donc résoudre les problèmes de manière plus artisanale qu'à l'aide d'outils numériques. C'est pourquoi nous partageons également des solutions espagnoles fondées sur la nature pour la purification de l'eau, qui peuvent être utiles aux travailleurs.euses du secteur de l'eau et de l'assainissement dans d'autres pays", a déclaré M. Ramirez. "En outre, à AEOPAS, nous promouvons des principes clés, notamment le fait que l'eau est un droit humain et que les services publics devraient être exploités sur la base du bien public, car il s'agit d'une ressource commune qui ne devrait pas être privatisée ni transformée en marchandise".
Aderonke Ige, Militante nigériane et avocate des droits humains de la Help Initiative for Social Justice and Humanitarian Development de Lagos, au Nigeria, a expliqué que la situation des travailleurs.euses de l'assainissement d'Asie du Sud avait une résonance dans les pays africains. Elle a expliqué comment le travail en réseau, les coalitions, les partenariats et les collaborations entre les travailleurs.euses et les syndicats, les organisations de la société civile (OSC) et les usager.e.s de l'eau et de l'assainissement se sont avérés efficaces pour sensibiliser les communautés locales à l'importance cruciale d'embrasser la lutte pour les droits des travailleurs.euses dans leur travail pour un accès équitable à l'eau potable et à l'assainissement.
"Nous encourageons l'implication des travailleurs.euses dans les processus de prise de décision et d'élaboration des politiques du gouvernement. Il s'agit d'un processus difficile car dans de nombreux pays, les travailleurs.euses sont considéré.e.s comme moins important.e.s que les élites, même s'ils/elles sont le moteur du gouvernement. Les droits des travailleurs.euses sont souvent considérés comme un "privilège" par le gouvernement. Nous cherchons à briser ces préjugés en appliquant une approche de dialogue tripartite : les travailleurs.euses et leurs syndicats, le gouvernement à tous les niveaux et la société civile, y compris les usager.e.s de l'eau et les communautés. Grâce à ce processus, nous cherchons à intégrer les communautés dans notre lutte collective pour le bien commun", a déclaré M. Ige.
"Lorsque le secteur public fonctionne efficacement et que les travailleurs.euses sont traité.e.s correctement, nous disposons d'une ressource de qualité et durable pour tous.tes. Malheureusement, le secteur public est souvent sous-financé, les travailleurs.euses ne sont pas qualifié.e.s, manquent de personnel et de ressources, de sorte que les forces pro-privées peuvent invoquer les "inefficacités" du secteur public et, par extension, ouvrir la voie à la privatisation. La stratégie visant à faciliter les interactions et l'engagement des travailleurs.euses du secteur de l'eau en Afrique avec leurs pairs et les systèmes internationaux, la coopération Sud-Sud et Nord-Sud, leur permet de structurer leur action et leurs demandes en vue de fournir des services de qualité qui profitent à la société, aux communautés et aux usager.e.s.
Enfin, Emanuele Lobina, Professeur associé à l'Unité de recherche internationale sur les services publics (PSIRU), Université de Greenwich, Royaume-Uni, a affirmé que les WOPs sont une idée brillante et une excellente initiative, mais a mis en garde contre le renouvellement de la poussée de privatisation de la fin des années 1990-2000 sous sa nouvelle apparence de "financement innovant et mixte".
"Sommes-nous en train d'oublier ce qui s'est passé au cours des 25 à 30 dernières années ? Les fleurons de la privatisation de l'eau ont échoué les uns après les autres, à Buenos Aires, La Paz, Jakarta, Accra, Dar es Salaam, Paris, Berlin, Atlanta, pour n'en citer que quelques-uns. Le financement privé est également un échec pour les services d'eau et les usager.e.s. Par exemple, le fonds privé de réduction des risques du Kenya Pooled Water Fund n'a pas réussi à émettre une seule obligation. Les WOPs ne sont pas faits pour ce genre d'aventures", a déclaré Emanuele Lobina.

Il a également rappelé à l'auditoire les leçons tirées des bonnes pratiques et des capacités qui existent dans le secteur public qui n'est pas soumis à l'impératif de l'extraction de bénéfices : les revenus du service public peuvent être directement réinvestis dans le service, en réduisant les tarifs et en améliorant l'accès au réseau et la qualité de l'eau.
"Pour avoir une eau et des services publics de qualité, il faut des intrants de qualité, y compris des emplois de qualité. Les services d'eau de qualité peuvent bénéficier de la participation et du rôle important des travailleurs.euses et des syndicats dans le WOPS - ils devraient également innover en matière de formules de jumelage des travailleurs.euses entre eux/elles et d'échange de connaissances avec la direction. Nous avons documenté ces cas - à Debrecen, en Hongrie, ou à Kaunas, en Lituanie - où les partenariats patronat-syndicats et les jumelages entre syndicats ont fonctionné", a conclu M. Lobina.
La devise de ce congrès du GWOPA était "La solidarité en action" : les syndicats respirent la solidarité jour après jour. Les WOP devraient travailler sur des partenariats d'apprentissage par les pairs, non seulement entre les cadres, mais aussi par le biais d'une coopération patronale-syndicale fondée sur un dialogue constructif.

"La génération Z se rebelle dans le monde entier : au Sri Lanka, au Népal, en Indonésie, au Maroc, à Madagascar, au Chili, parce qu'elle ne bénéficie pas d'un accès universel à des services publics de qualité. Garantir cet accès est un moyen majeur de réduire les inégalités", a déclaré David Boys. "Nous n'avons pas besoin d'un financement innovant qui fasse appel à des gestionnaires de fonds privés géants, nous avons besoin d'un financement innovant pour soutenir les partenariats entre pairs. Et même si nous savons que l'ODD 6 ne sera pas atteint d'ici 2030, nous ne devons pas nous décourager. Au contraire, nous devons travailler plus dur et avec plus de détermination, et GWOPA et les WOP font partie de la solution".