L'Assemblée mondiale de la Santé fait face à des réductions de financement et approuve le Traité sur les pandémies après trois longues années

Cette année, l'AMS s'est déroulée dans un monde tumultueux où l'OMS est confrontée à des réductions massives de son financement, dans le sillage de Donald Trump qui a retiré les États-Unis de l'organisation. Mais il s'agissait aussi d'un rassemblement d'espoir. Après trois longues et épuisantes années de négociations, les États membres de l'OMS ont finalement adopté le Traité sur les pandémies.

Les ministres de la santé et d'autres représentant.e.s de haut niveau de gouvernements du monde entier, des acteurs non étatiques entretenant des relations officielles avec l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et plusieurs autres organisations internationales et organisations de la société civile dans le domaine de la santé internationale se sont réunis à Genève, en Suisse, pour la soixante-dix-huitième session de l'Assemblée mondiale de la santé (AMS78), du 19 au 27 mai 2025.

Cette année, l'Assemblée mondiale de la Santé, qui avait pour thème "Un seul monde pour la santé", a représenté un moment crucial pour l'OMS et la gouvernance mondiale de la santé. Elle s'est déroulée dans un monde tumultueux où l'OMS est confrontée à des réductions massives de son financement, dans le sillage de Donald Trump qui a retiré les États-Unis de l'organisation. Mais il ne s'agissait pas simplement d'une Assemblée mondiale de la Santé marquée par le désespoir. C'était aussi un rassemblement d'espoir. Après trois longues et épuisantes années de négociations, les États membres de l'OMS ont finalement adopté le Traité sur les pandémies.

L'Internationale des Services Publics, la voix mondiale des travailleurs.euses de la santé et des soins et l'organe représentatif du travail organisé en relations officielles avec l'OMS, a participé activement aux discussions de l'Assemblée de la Santé, en mettant en avant les perspectives de la classe ouvrière. Dans nos contributions sur plusieurs points de l'ordre du jour ainsi que dans de nombreux événements parallèles, dont certains que nous avons co-organisés, nous avons également souligné la nécessité pour les gouvernements de financer des soins de santé publics de qualité, de revenir sur les mesures d'austérité et de prendre des mesures concrètes pour assurer une transition socio-écologique juste.

Le monde dispose désormais d'un Accord mondial sur les pandémies !

L'adoption du Traité mondial sur les pandémies, qui vise à prévenir les pandémies, à s'y préparer et à y réagir, a été l'un des temps forts de l'AMS78. 124 pays ont voté en faveur de l'Accord, avec 11 abstentions et aucune opposition. L'appel en faveur d'un Traité sur les pandémies a été lancé lors de la pandémie de COVID-19, ce qui a conduit à la convocation d'une session extraordinaire de l'Assemblée mondiale de la Santé à la fin de l'année 2021, au cours de laquelle a été créé un Bureau international de négociation (BIN) chargé de rédiger et de négocier un tel accord international.

L'ISP et ses affiliés ont été au cœur de ce processus du début à la fin. Nous avons participé, en tant qu'acteur non étatique, au groupe de travail sur le renforcement de la préparation et de la réponse de l'OMS aux urgences sanitaires (WGPR), sur la recommandation duquel la session extraordinaire de l'Assemblée mondiale de la santé, qui s'est tenue du 29 novembre au 1er décembre 2021, a été convoquée et le BIN constitué. Depuis la première réunion du BIN en février 2022 jusqu'à l'adoption historique de l'Accord le 20 mai 2025, nous avons participé aux processus du BIN au niveau mondial et au niveau national, où les affiliés de l'ISP ont tenu une série de discussions avec les gouvernements de leurs pays sur les questions clés des négociations.

Dans sa déclaration à la 78ème Assemblée mondiale de la Santé, Pedro Villardi, Coordinateur de l'équipe de l'ISP chargée de l'équité en matière de santé, a félicité les États membres d'avoir conclu les négociations en dépit de tous les obstacles. Toutefois, tout en saluant cette étape historique, nous avons également souligné les lacunes de l'accord dans plusieurs domaines. La plupart des mécanismes de prévention, de préparation et de réponse aux pandémies (PPR) prévus par l'accord sont ad hoc et volontaires. Ce volontarisme, comme nous l'avons souligné, "a causé des décès évitables lors de la pandémie COVID-19".

Il a également souligné la nécessité de mettre en place des mécanismes de RPP qui "permettent aux pays de disposer d'une marge de manœuvre en matière de politique budgétaire". Cela impliquerait un allègement de la dette et la suppression des conditions qui limitent le financement public des soins de santé ainsi que les dépenses et le personnel d'urgence en matière de santé.

Dans un point connexe de l'ordre du jour portant sur le renforcement de l'architecture mondiale pour les urgences sanitaires, l'ISP a également dénoncé le soutien tacite dont bénéficient les prestataires de soins de santé privés. Nous devons empêcher les entreprises de tirer profit des urgences sanitaires.

Soins de santé primaires et couverture sanitaire universelle

Le Conseil exécutif de l'OMS s'est inquiété des progrès limités et inéquitables vers la couverture sanitaire universelle lors de sa 156e réunion au début de l'année. La réforme des systèmes de santé par le biais d'une approche axée sur les soins de santé primaires est l'une des principales mesures proposées pour accélérer les progrès. Le Secrétariat de l'OMS a présenté cette position du Conseil exécutif à l'Assemblée de la Santé.

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This year’s WHA took place amid a tumultuous world where the WHO is facing massive cuts in its funding, in the wake of Donald Trump pulling the United States out of the body. But it was also a gathering of hope. After three long and gruelling years of negotiations, WHO Member States finally passed the Pandemic Treaty.

PSI intervention at World Health Assembly 2025

Dans l'intervention de l'ISP sur ce point de l'ordre du jour, Baba Aye, le responsable sectoriel de l'ISP pour le secteur de la santé et des soins sociaux, a appelé les gouvernements à joindre le geste à la parole en proposant un financement public adéquat, afin de rendre les soins de santé universels réalisables. Il a également appelé à la décommercialisation de la santé et des soins, soulignant que la commercialisation et la "financiarisation de la santé, sous quelque forme que ce soit, sapent l'essence même de la santé universelle".

La santé, a-t-il souligné, "est un choix politique, et la santé universelle requiert une solidarité mondiale". L'ISP a donc appelé "les pays riches et les institutions financières internationales [...] à annuler les dettes des pays en développement qui, de leur côté, devraient investir dans la santé primaire les ressources qui auraient été utilisées pour le service de la dette".

Le personnel de santé et de soins est au cœur de la prestation des soins de santé. Il a donc appelé à l'augmentation des investissements dans l'éducation et la formation du personnel de santé et de soins, l'emploi et le travail décent, la protection et la rétention, soulignant que cela est crucial pour renforcer les soins de santé primaires (SSP) et atteindre l'UHC.

Baba Aye a également souligné la place centrale des agents de santé communautaires (ASC) dans les soins de santé primaires. Malgré les dispositions de la directive 2018 de l'OMS sur le soutien aux politiques et systèmes de santé pour optimiser les programmes des agents de santé communautaires, que l'ISP a contribué à rédiger, les agents de santé communautaires restent largement sous-payés dans de nombreux pays, étant considérés comme des " bénévoles " dans plusieurs d'entre eux, bien que leur temps de travail dépasse les 40 heures par semaine.

Nous avons donc exigé que les ASC "soient reconnus comme des travailleurs de la santé, conformément aux directives de l'OMS, et non pas simplement comme une main-d'œuvre bénévole bon marché". De plus, comme l'a ajouté Baba Aye, "cette reconnaissance signifie que leur droit à des salaires et à des avantages équitables, tels que les congés de maternité, les congés de maladie, le paiement des heures supplémentaires, les pensions, doit être respecté".

Santé et personnel soignant

L'Assemblée de la santé a abordé trois points interconnectés de l'ordre du jour concernant le personnel de santé et de soins. Il s'agit du Code de pratique mondial de l'OMS pour le recrutement international des personnels de santé, de la mise en œuvre de la stratégie mondiale sur les ressources humaines pour la santé : effectifs 2030, et de l'accélération de l'action en faveur du personnel mondial de santé et de soins d'ici à 2030.

Le Dr Davji Atellah, Secrétaire général du Kenya Medical Practitioners, Pharmacists and Dentists Union (KMPDU) et Président du Conseil des syndicats du secteur de la santé en Afrique (AHSUC) s'est exprimé au nom de la délégation de l'ISP sur ces points importants de l'ordre du jour.

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Davji Atellah's intervention at World Health Assembly 2025

Il a exprimé le soutien de l'ISP à la prise en compte des défis actuels de mise en œuvre dans la révision du Code de bonnes pratiques. Toutefois, comme il l'a fait remarquer, " nous sommes très préoccupés par les pratiques des agences privées de recrutement et de placement. Les entreprises privées ne devraient pas tirer profit de l'exploitation des travailleurs migrants de la santé et des soins". Les gouvernements, a-t-il ajouté, "doivent garantir une réglementation stricte de ces organismes à but lucratif et faire en sorte que les services de santé et de soins restent aux mains du secteur public".

Cette année est particulièrement importante pour la gouvernance de la mobilité des travailleurs de la santé et des soins, avec la révision du Code de pratique, qui a été adopté en 2010. Les pays doivent présenter un rapport tous les trois ans. Mais les révisions ont lieu tous les cinq ans. Genevieve Gencianos, coordinatrice du programme de migration de l'ISP, était membre du groupe consultatif d'experts (EAG) qui a rédigé un rapport intérimaire pour l'examen. Des consultations régionales des États membres sur le rapport intérimaire auront lieu au cours des six prochains mois. Nous avons demandé aux gouvernements d'inclure les syndicats des travailleurs de la santé et des soins dans ce processus de consultation.

Le Dr Atellah a également exprimé le soutien de l'ISP à l'appel du Directeur général en faveur d'une action accélérée pour protéger, soutenir et investir dans la main-d'œuvre mondiale de la santé et des soins. Mais cela, a-t-il ajouté, n'est pas suffisant. Les États membres de l'OMS "doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer un emploi adéquat et fournir un travail décent aux travailleurs de la santé et des soins, conformément à la stratégie Workforce 2030."

Conditions sanitaires dans le territoire palestinien occupé

Un point de l'ordre du jour qui donne à réfléchir est celui des conditions de santé dans le territoire palestinien occupé, y compris à Jérusalem-Est. Parmi les principales recommandations du Secrétariat de l'OMS à l'AMS, citons : la mise en œuvre d'un cessez-le-feu permanent et la libération inconditionnelle de tous les otages ; la garantie d'un accès sans restriction à l'ensemble du territoire palestinien occupé (TPO) pour permettre le rétablissement des services essentiels et des soins d'urgence ; la protection des patients, des travailleurs de la santé, des hôpitaux et des transports médicaux dans le TPO ; le maintien du soutien international aux activités d'intervention dans le TPO grâce à des ressources financières et logistiques accrues.

En tant qu'ISP, nous avons remercié le DG pour le rapport du Secrétariat, y compris ses recommandations. Outre les positions qu'il a soulignées et que nous soutenons, nous avons insisté sur les expériences pénibles que vivent actuellement les travailleurs de la santé et les soignants en Palestine. Plus de 500 travailleurs de la santé ont été détenus par Israël, "en violation flagrante de la Convention de Genève". Nous avons insisté sur le fait que cela "doit cesser maintenant". L'Internationale des Services Publics et ses affiliés, avons-nous dit, "sont solidaires de nos sœurs, de nos frères et de nos camarades de Gaza. Une blessure infligée à l'un d'entre eux est une blessure infligée à tous. Les attaques contre les travailleurs de la santé et des soins où que ce soit sont des attaques contre les travailleurs de la santé et des soins partout dans le monde". Nous ne pouvons accepter que nos collègues continuent d'être tués.

Changement climatique et santé

Le point de l'ordre du jour consacré au changement climatique et à la santé a suscité des conflits. Certains États membres ont tenté d'amener l'Assemblée mondiale de la santé à reporter d'au moins un an l'approbation du nouveau plan d'action de l'OMS sur le changement climatique et la santé. L'Arabie saoudite, avec le soutien de plusieurs autres pays producteurs de pétrole, a été le fer de lance de cette initiative. Cela a conduit à l'appel au vote. 86 pays s'y sont opposés, 23 l'ont soutenu et 11 se sont abstenus. Après plusieurs heures de négociations, y compris en coulisses, l'Assemblée de la Santé a adopté le Plan d'action mondial le dernier jour ; 109 pays l'ont approuvé, tandis que 19 se sont abstenus.

L'ISP avait accueilli favorablement le projet de Plan d'action mondial. Nous avons insisté sur l'urgence de la situation, étant donné que la limite de 1,5°C fixée pour le réchauffement de la planète a été dépassée. Nous avons insisté sur le fait que "les systèmes coloniaux, capitalistes et oppressifs alimentent l'urgence climatique, la guerre et l'écocide". Ainsi, conformément au principe des "responsabilités communes mais différenciées" énoncé dans le plan, nous avons demandé "des engagements contraignants pour éliminer progressivement les combustibles fossiles, démanteler les systèmes néolibéraux extractivistes, appliquer le principe du pollueur-payeur et faire en sorte que les pollueurs historiques répondent de leurs actes".

Nous avons insisté sur le fait que la santé des personnes et la santé de la planète sont indissociables. Nous avons appelé à passer de modèles hospitaliers à forte émission de carbone à des systèmes de santé publique communautaires qui renforcent la résilience et réduisent les émissions. Nous avons également insisté sur deux éléments interdépendants du plan d'action, à savoir l'appel lancé aux États membres pour qu'ils reviennent sur les coupes budgétaires dans le domaine de la santé et qu'ils augmentent les investissements dans le personnel de santé afin de renforcer la résilience au changement climatique.

Avec l'adoption du Plan, l'ISP et ses affiliés demanderont aux gouvernements de tenir leurs promesses. En tant que travailleurs de première ligne, nous luttons à la fois pour la santé et la justice, en plaçant les droits de l'homme et la justice sanitaire au centre de toute action climatique. L'ISP et ses affiliés ne se contenteront pas d'exhorter les gouvernements à agir, et ce de manière décisive. Nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec les communautés et les organisations de la société civile afin de lutter pour la justice climatique et sanitaire. Nos vies en dépendent.

Autres questions à l'Assemblée mondiale de la santé et événements parallèles

L'ISP est intervenue sur plusieurs autres points de l'ordre du jour. Il s'agit notamment des points suivants

  • La résistance aux antimicrobiens : nous avons appelé à investir dans la recherche et le développement pharmaceutiques publics, en soulignant que la recherche et le développement axés sur le profit ne peuvent pas résoudre le problème. Nous avons également demandé qu'il soit mis fin à l'élevage industriel, car l'utilisation excessive d'antibiotiques pour stimuler la croissance du bétail contribue de manière significative à la résistance aux antimicrobiens (RAM).

  • Stratégie mondiale en matière de médecine traditionnelle : nous avons souligné les racines profondes de la médecine traditionnelle dans la culture, la communauté, la nature et la spiritualité, apportant la santé à travers les générations. Nous avons appelé au respect des droits fonciers et des traditions des peuples autochtones, qui lient la santé à la justice climatique, ainsi qu'aux pratiques anti-extractivistes, compte tenu de l'extractivisme colonial historique et actuel.

  • Résolution sur les effets des armes nucléaires et de la guerre nucléaire sur la santé et les services de santé : nous avons noté que tout conflit nucléaire aurait des effets cataclysmiques, avec un potentiel de fin d'espèce pour l'humanité. Nous avons également exhorté les États membres dotés d'armes nucléaires à ne pas se contenter de soutenir le Traité sur l'interdiction des armes nucléaires, mais à s'engager en faveur d'un désarmement nucléaire complet.

L'ISP a participé à plusieurs événements parallèles, intervenant pour défendre l'accès universel à des services publics de qualité, demandant un financement adéquat pour des soins et une santé de qualité pour tous, et exigeant le respect et un travail décent pour les travailleurs de la santé et des soins dans le monde entier. Parmi les événements parallèles auxquels nous avons été invités en tant qu'orateurs, on peut citer "Delivering on UHC in an era of pushback against gender equality and human right to health" organisé par le Global Centre for Health Diplomacy and Inclusion (CeHDI) et Citizen News Service (CNS) et "Strengthening Bilateral Agreements on Health Worker Migration : Towards Mutual Benefit and Health Systems Strengthening" (Renforcement des accords bilatéraux sur la migration des professionnels de la santé : vers un bénéfice mutuel et un renforcement des systèmes de santé), organisé par Global Health Partnerships.

En outre, nous avons co-organisé les événements suivants :

La santé publique mondiale a besoin de justice économique - maintenant !

Le Geneva Global Health Hub (G2H2), Wemos, la Société pour le développement international (SID) et l'ISP ont co-organisé cet événement parallèle le premier jour de la WHA78 afin de présenter des voies politiques réalistes et durables pour les investissements dans la santé publique. Nous avons souligné la nécessité pour les gouvernements et la communauté mondiale de la santé dans son ensemble de soutenir les appels à la réforme des règles fiscales mondiales et à la résolution de la dette, afin de permettre un financement public national accru, au lieu des soi-disant formes innovantes de financement qui tirent parti du capital privé à but lucratif.

Pharmacie publique : démocratiser la R&D, la propriété et l'accès aux médicaments dans le Sud et le Nord du monde

L'ISP et le People's Health Movement ont co-organisé cet événement parallèle au siège de MSF le soir du deuxième jour de l'AMS78. Ensemble et avec un panel d'experts issus des deux organisations et du monde universitaire, nous avons exploré comment la Pharmacie Publique peut défier le statu quo des monopoles et apporter un accès équitable aux médicaments pour tous. Cela implique des services publics forts et c'est une conversation cruciale pour tous ceux qui luttent aujourd'hui pour la justice en matière de santé.

Il est temps de guérir la santé mondiale

Pour le mouvement critique de la société civile dans le domaine de la santé mondiale, les réflexions sur l'AMS 78 et les considérations sur ce qu'il faut faire à ce moment crucial de l'histoire ont eu lieu à la fin de l'AMS 78. C'était lors de l'atelier organisé par le Geneva Global Health Hub (G2H2) le 26 mai, sur le thème : "Time for a cure of global health : the chilling consequences of having to re-imagine healthier commons" (Le temps d'une cure de santé mondiale : les conséquences effrayantes de la nécessité de réimaginer des biens communs plus sains).

Ce fut l'occasion de réfléchir sobrement aux questions clés du jour, telles que la manière de restaurer un multilatéralisme qui fonctionne pour le plus grand nombre et non pour quelques-uns, et notre réimagination de la solidarité. La lutte pour la santé pour tous, les réformes fondamentales de l'architecture financière mondiale et la refonte des structures sociales et économiques sous-jacentes qui la sous-tendent sont au cœur de ce combat. Les participants aux discussions ont également souligné la nécessité de se mobiliser autour de cet agenda, compte tenu du 50e anniversaire de la déclaration d'Alma Ata, qui sera célébré dans trois ans.

Après l'atelier, l'assemblée générale annuelle de G2H2 s'est tenue. Un nouveau comité directeur a été élu, Baba Aye de l'ISP et Nicoletta Dentico, responsable du programme de santé de la Society for International Development, ayant été réélus en tant que coprésidents.