Cinq ans après la pandémie de COVID-19, le monde semble avoir peu appris. L'accord mondial sur les pandémies de l'OMS n'a toujours pas été adopté et, le 14 août, l'Organisation mondiale de la santé a déclaré que le mpox constituait une urgence de santé publique de portée internationale.

Au cours de la pandémie de COVID-19, les travailleurs.euses des services publics en première ligne ont été laissé.e.s démuni.e.s et vulnérables – ils.elles ont fabriqué leur propre EPI, se sont vu refuser l'accès à des vaccins indispensables et n'ont pas pu prendre de congé pour s'isoler et se rétablir. Nous ne pouvons plus mettre en péril leur santé et leur bien-être, ni menacer la prestation des services publics.

Alors que les travailleurs.euses et les services publics se remettent encore de l'impact dévastateur de la pandémie de COVID-19, nous ne devons pas répéter les erreurs du passé dans la réponse au virus mpox. Les employeurs et les gouvernements doivent engager une véritable consultation avec les syndicats représentant les travailleurs.euses des services publics, qui sont des acteurs clés de la réponse nationale à cette urgence sanitaire.

L'ISP a préparé une note d'information sur la santé et la sécurité au travail pour aider les affiliés à soutenir et à protéger leurs membres. Tous les travailleurs.euses ont droit à des conditions de travail sûres.

L'ISP surveillera la situation et fournira des mises à jour au fur et à mesure des développements. Les syndicats affiliés à l'ISP qui souhaitent participer à ce suivi et partager des informations doivent nous contacter à l'adresse health@world-psi.org.

En qualité d'organisation accréditée par l'OMS, l'ISP veille à ce que le point de vue des travailleurs.euses soit pris en compte dans la réponse à l'urgence sanitaire liée au virus mpox.