Après l'élection présidentielle du 12 décembre, les manifestants algériens sont descendus dans la rue pour réclamer un changement radical du système. Abdelmadjid Tebboune a été déclaré vainqueur, mais des milliers de manifestants dénoncent le vote comme " truqué ".

Ce vote est le premier depuis le soulèvement populaire - des manifestations de masse dénoncent la corruption omniprésente, également appelé Mouvement Hirak - qui a chassé le président algérien de longue date, Abdelaziz Bouteflika, en avril.

Raouf Mellal, Président du Syndicat national autonome des travailleurs de l'électricité et du gaz (SNATEG) et Président de la Confédération syndicale des forces productives (COSYFOP), une centrale syndicale démocratique en Algérie, nous donne plus de détails sur la situation dans son pays dans une interview avec l'ISP. Mellal a reçu de graves menaces et est faussement accusé de trahison, d'espionnage, d'incitation à la violence et d'incitation à la haine.