Swaziland : la répression monte d’un cran
Apr 3, 2015
La dernière monarchie absolue du continent africain continue sa répression des syndicats et de leurs militants.
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Les partis politiques sont interdits au Swaziland. Le président du Mouvement démocratique uni du peuple, Mario Musuku, et son directeur de la jeunesse, Maxwell Dlamini, sont détenus de manière arbitraire. L’avocat des droits humains, Thulani Maseko, et le journaliste, Bheki Makhubu, ont été condamnés à deux ans d’emprisonnement pour avoir écrit des articles critiquant le manque d’indépendance de la justice. Le 19 mars 2015, Thulani a été placé en isolement après la publication d’une lettre dans sa prison marquant la fin de sa première année de détention.
Le 16 mars, le Responsable de projets de l’ISP, Jasper Goss, a rencontré le Secrétaire général de la Confédération syndicale du Swaziland (TUCOSWA), Vincent Ncongwane, lors d’une réunion organisée à Londres par UNISON, affilié à l’ISP. Les affiliés de l’ISP mènent des projets de renforcement syndical au Swaziland et plusieurs représentants de ces affiliés étaient également présents. Le camarade Ncongwane était encore emprisonné la semaine précédant la réunion, suite à l’irruption de la police dans une réunion où il devait s’exprimer sur la réforme démocratique du pays. Il a appelé à plus de campagnes visant à défendre les droits humains et syndicaux au Swaziland.
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