L'éducation publique est la clé pour construire des sociétés meilleures et plus égalitaires, en donnant à chacun une chance équitable et en aidant à développer notre compréhension collective du monde. Notre avenir dépend de la capacité des travailleurs(euses) de ce secteur à faire leur travail efficacement, avec des ressources adéquates, du personnel auxiliaire et des financements.

Le Conseil des droits de l'homme des Nations unies a récemment adopté une résolution exhortant les nations à investir dans l'éducation publique pour lutter contre les effets négatifs de la commercialisation de l'éducation.

L'éducation publique : un puissant moteur d’égalité

Pourtant, partout dans le monde, les gouvernements n'investissent pas assez dans l'éducation et dévalorisent le travail des enseignants et des personnels auxiliaires du secteur de l’éducation. Les entreprises considèrent de plus en plus le secteur de l'éducation comme un marché à but lucratif. Généralement, cela signifie soit promouvoir l'enseignement privé, ce qui limite l'accès à ceux dont les parents peuvent payer la facture, soit profiter de l'argent public en privatisant certains aspects du système scolaire.

Les recherches montrent invariablement que le système scolaire le plus efficace et le plus équitable est un enseignement public universel bien financé, fourni gratuitement à tous par l'État et financé par l'impôt.

Personnels auxiliaires du secteur de l’éducation - une main-d'œuvre diversifiée

Ce graphique représente la variété des rôles auxiliaires assumés par les membres de nos syndicats affiliés engagés dans le secteur de l'éducation

Aux côtés de l'Internationale de l'Éducation, nous sommes en première ligne de la lutte contre la privatisation et pour une éducation publique de qualité pour tous.

Nous défendons les droits des travailleurs(euses) de soutien à l'éducation et soulignons la nécessité de garantir des niveaux et des conditions de travail adéquats

Nous luttons pour une justice fiscale afin de garantir le financement public de l'éducation pour tous et nous nous opposons à l'austérité, aux modèles d'utilisateur-payeur et aux licenciements

Nous défendons le droit à l'éducation publique aux plus hauts niveaux de la gouvernance internationale, via l'OIT et le forum des Nations unies.

Arabella nous donne un aperçu de la patience et de la sensibilité nécessaires pour aider à développer les plus jeunes nouveaux membres de la société.

ARABELLA, ITALIE

Arabella est une jeune professionnelle de la petite enfance qui travaille dans une crèche municipale de Sienne. Avec son syndicat, elle s'est engagée dans une lutte pour mettre fin au gel du financement des services de garde d'enfants et aider à l'intégration des familles de migrants par le biais de programmes d'éducation publique.

Video

Arabella nous offre un aperçu de la patience et de la sensibilité nécessaires pour former les plus jeunes membres de la société.

Sons et silence

La culture pour tous

Les musées. Bibliothèques. Galeries d'art. Le théâtre. Les médias locaux. Ces formes de services publics offrent à notre société une vie riche et dynamique et contribuent à créer une culture commune que nous pouvons tous partager. Ils constituent de puissantes forces de changement social, contribuant à définir nos valeurs communes et à remettre en question les structures de pouvoir existantes. Sans financement public, ils cesseraient d'exister - ou seraient limités à ceux qui peuvent se permettre le coût élevé de l'accès.

Nous avons besoin d'une culture qui reflète notre diversité, qui fasse entendre la voix de ceux qui, autrement, resteraient ignorés, qui suscite des questions difficiles et qui engendre la liberté d'expression. Nous devons préserver le patrimoine culturel des villes, des communautés et des nations en tant que bien public.

Pourtant, dans un monde où le mercantilisme s'immisce dans tous les domaines de la vie, tant la nature de ces activités que leur accès sont limités. En cette époque d'austérité, notre secteur culturel est souvent parmi les premières victimes. Les musées sont obligés de faire payer des droits d'entrée, les bibliothèques et les piscines sont fermées, l'art est commercialisé, les parcs nationaux sont sous-financés, la presse est un moyen de vendre de la publicité, le sport est un gros business et l'éducation est privatisée.

Résister à la privatisation de l'éducation

Aux côtés de nos syndicats, nous sommes en première ligne dans la lutte contre la commercialisation de l'éducation

Chartre du réseau du personnels auxiliaires du secteur de l’éducation et de la culture

Nous menons la lutte pour les droits syndicaux dans le monde entier.

Nous nous engageons

Nous encourageons le dialogue social dans le cadre de négociations bipartites et tripartites tant au niveau national que mondial.

Nous éduquons

Nous organisons des projets de développement syndical et des ateliers pour partager des stratégies visant à renforcer le pouvoir des syndicats.

Nous mobilisons

La solidarité entre nos affiliés et nos alliés se construit grâce aux campagnes de solidarités et aux appels d'action urgente que nous lançons. En faisant pression sur les gouvernements et les institutions et en organisant et en participant à des missions internationales nous renforçons également cette solidarité.

Nous défendons les militants syndicaux

Nous luttons pour la libération des syndicalistes emprisonnés et la réintégration des travailleurs(euses) des services publics persécutés pour leurs activités syndicales. Nous assistons souvent aux procès en tant qu'observateurs de la solidarité internationale.

Nous aidons les syndicats à lutter

Nous aidons les affiliés à porter plainte auprès de l'OIT et d'autres mécanismes de contrôle internationaux et nationaux.

Nous influençons la politique mondiale

Nous encourageons la ratification des conventions 151 et 154 de l'OIT et participons aux réunions et comités d'experts des Nations unies et de l'OIT pour défendre les droits syndicaux des travailleurs(euses) publics.

Garantir l'égalité d'accès pour tous, et veiller à ce que l'art et la culture ne se contentent pas de reproduire le paradigme économique et social dominant, nécessite une augmentation des investissements publics. Il ne suffit pas que les riches et les nantis utilisent la philanthropie pour financer leurs propres projets de vanité. Ils doivent plutôt payer leur juste part d'impôts pour garantir que notre secteur culturel soit déterminé démocratiquement et qu'il fonctionne dans l'intérêt du public.

Les travailleurs(euses) du secteur public, les artistes, les éducateurs, les journalistes et les travailleurs(euses) de la culture incarnent ces valeurs. Leur contribution à notre société va bien au-delà d'une simple transaction commerciale. Ils sont souvent obligés de faire des sacrifices importants dans leur travail.

Nous nous battons pour un secteur culturel bien financé, indépendant des intérêts financiers et politiques et capable de dire la vérité au pouvoir.

Nous défendons les travailleurs(euses) culturels et leur droit à vivre à l'abri de la précarité et à voir leur valeur sociale reconnue.

Nous résistons à l'influence insidieuse des forces du marché et des forces de pouvoir dominantes sur notre culture.

Take action!

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Nous aidons les affiliés à déposer des plaintes directement auprès de l'OIT. Contactez-nous pour savoir comment nous pouvons vous aider

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Vous voulez soutenir les syndicalistes victimes d'attaques dans le monde entier.

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